Musée : Réouverture de la chasse

Le sanglot ravalé, une femme, prétendait un jour que les hommes étaient des chasseurs. Ce n’était pas le moment de lui faire observer que beaucoup de ses consœurs étaient expertes dans la pose de collets. Était-ce pour compléter leur savoir que nos compagnes visitaient en foule, ce dimanche, le musée de la chasse et de la nature [1], tout juste réouvert ? Laissons leur ce mystère supplémentaire. Si, en principe, l’exposition permanente est divisée en Image de l’animal d’une part et Image de la chasse d’autre part, l’animal est souvent présenté dans un contexte cynégétique.

A raison d’une salle par espèce, y compris pour la licorne dont la photo fut publiée par Le Figaro, on apprend tout sur les sangliers, cerfs, loups, chevaux, chiens, oiseaux – y compris de fauconnerie. Chaque salle comporte un animal empaillé et un meuble spécial qui renferme gravures, textes, tête, déjection, empreintes au sol et particularités spécifiques (pour le loup, les yeux, par exemple). Spectaculaire, un ours blanc dressé garde la porte de la salle des trophées tandis que des feulement de fauves se font entendre. Dans cette dernière se trouve aussi une collection de fusils des XVIIe aux XXe siècles, français, anglais, américains, à vent, à silex, à broche, à percussion, à aiguille… ayant appartenu à Napoléon III ou faits avec un cadre de bicyclette.

Pierre FRANCOIS