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Edith Stein

jeudi 6 novembre 2008, par marvel


Edith Stein est la 11ème enfant d’une famille juive orthodoxe et pratiquante. Sa profondeur et son intelligence la font surnommer très tôt par ses frères et soeurs le "livre aux sept sceaux". A l’adolescence, elle perd la foi, mais cherche la vérité dans ses études. Elle rejoint donc le cercle des philosophes phénoménologues. Elle devient notamment amie avec Adolph Reinach.

Sa thèse est interrompue par la première guerre mondiale où elle fait office d’infirmière. Elle y fait l’expérience concrète de la souffrance et de la mort. En 1916, elle obtient son doctorat de philosophie et devient l’assistante de Husserl pour deux ans.

A la mort de son ami Adolph Reinach récemment baptisé, elle est frappée par la force divine présente dans la croix. Elle lit en 1919 les exercices spirituels de Saint Ignace., puis en 1921 la vie de Thérèse d’Avila. Elle s’écrie "Là est la vérité !". Elle se fait baptiser dans le catholicisme, qui est la religion des humbles dans l’Allemagne de 1920. Elle pense déjà au Carmel mais se consacre d’abord à l’enseignement, avec les dominicaines de Spire. Elle mène une vie d’adoration.

"Plus une personne est profondément absorbée en Dieu, plus elle doit en un certain sens sortir de soi pour pénétrer le monde et y apporter la vie divine."

Avec la montée du nazisme, elle perçoit vite la possibilité du martyre, en raison de ses origines juives, et rédige ses souvenirs pour souligner la beauté du judaïsme.

"Vous ne pouvez savoir ce que signifie pour moi d’être fille du peuple élu, d’appartenir au Christ non seulement en esprit mais par le sang".

12 ans après sa conversion, elle entre au Carmel, parce qu’elle estime que le moment est venu. Elle a le sentiment d’avoir atteint le port. En 1934, elle reçoit l’habit et le nom de Thérèse-Bénédicte de la croix. Elle ressent que le christianisme et le judaïsme s’unissent en elle en une unité rédemptrice qui se concrétisera par la croix.

En 1942, en réponse à la protestation des catholiques et protestants allemands contre les déportations, les nazis raflent tous les prêtres et religieux d’origine juive dont Edith, qui mourra au camp de Birkenau, après y être passé comme un "ange de consolation".

Il nous reste ses écrits, marqués de la force des deux traditions juives et chrétiennes, du sens de la prière et de la vie intérieure, et du rayonnement de la croix.


une prière d’Edith Stein


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