holybuzz http://www.holybuzz.com/ Saintes rumeurs pour chrétiens avertis... Holybuzz est un webzine contributif sur l'actualité, l'art, les questions de société et de spiritualité. <br> A vos claviers ... fr SPIP - www.spip.net holybuzz http://www.holybuzz.com/IMG/siteon0.gif http://www.holybuzz.com/ 79 220 Exposition : La Bièvre à Paris http://www.holybuzz.com/Exposition-La-Bievre-a-Paris.html http://www.holybuzz.com/Exposition-La-Bievre-a-Paris.html 2013-04-16T21:00:02Z text/html fr Pierre François Musées « La Bièvre à Paris » est une exposition triple : en train de se terminer au Centre d'animation Daviel, elle ira du 13 au 27 mai au Centre d'animation Dunois et terminera son parcours à la galerie Bièvre – c'était bien le moins – de la mairie du XIIIe du 2 au 31 juillet. <br />Elle est organisée par l'association 13 en vue(s) et la revue Histoire & Histoires... du 13e. On ne saurait trop recommander le numéro 9 de ce magazine, qui justement traite du sujet de l'exposition. <br />Par quel miracle, on l'ignore, ses (...) - <a href="http://www.holybuzz.com/-Musees-.html" rel="directory">Musées</a> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">« La Bièvre à Paris » [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb1" name="nh1" id="nh1" class="spip_note" title='[1] La Bièvre à Paris, jusqu&#39;au 26 avril au Centre Daviel, du 13 au 27 mai au (...)' >1</a>] est une exposition triple</strong> : en train de se terminer au Centre d'animation Daviel, elle ira du 13 au 27 mai au Centre d'animation Dunois et terminera son parcours à la galerie Bièvre – c'était bien le moins – de la mairie du XIIIe du 2 au 31 juillet.</p> <p class="spip"><strong class="spip">E</strong>lle est organisée par l'association <i class="spip">13 en vue(s)</i> et la revue <i class="spip">Histoire & Histoires... du 13e</i>. On ne saurait trop recommander le numéro 9 de ce magazine, qui justement traite du sujet de l'exposition.</p> <p class="spip"><strong class="spip">P</strong>ar quel miracle, on l'ignore, ses auteurs parviennent à utiliser des matériaux populaires – très souvent des carte postales d'époque – pour illustrer des propos d'une érudition et d'une précision remarquables.</p> <p class="spip"><strong class="spip">A</strong>insi y apprend-on que le castor qui figure sur les armoiries de Bièvre, Guyancourt et du XIIIe arrondissement est peut-être là à tort, la rivière tirant plutôt son nom de sa couleur que d'un animal qui ne l'a jamais fréquenté. L'histoire de son enfouissement progressif y est relatée, de même que la façon de tanner au Moyen Âge, la qualité des teintures de Jean Gobelin, la condition effroyable des blanchisseuses -dites<i class="spip"> baquets insolents</i> -, l'utilisation des moulins la bordant et les changements induits par l'invention de l'arbre à cames au XIIe siècle, les différents lits, dérivations et canalisations de la rivière, on y subodore même la relation entre les expressions « roi des Thunes » et « pété de thunes ». A voir et à lire, sans hésiter.</p> <p class="spip"><i class="spip"> <strong class="spip">Pierre FRANCOIS</strong> </i></p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh1" name="nb1" class="spip_note" title="info notes 1">1</a>] <i class="spip">La Bièvre à Paris</i>, jusqu'au 26 avril au Centre Daviel, du 13 au 27 mai au Centre Dunois, du 2 au 31 juillet à la Mairie du XIIIe. http://www.13envues.fr/ pour contacter l'association ou commander la revue.</p></div> Merveilleux Palais des Arts et Traditions de Madagascar http://www.holybuzz.com/Merveilleux-Palais-des-Arts-et.html http://www.holybuzz.com/Merveilleux-Palais-des-Arts-et.html 2013-04-15T12:54:59Z text/html fr Pierre François Musées Montélier, 3172 habitants en 2006. Ses remparts (encore partiellement debout). Son église saint-Prix de la fin du XIXe siècle. Son château de Monteynard, agrandissement d'une ancienne maison forte médiévale. Sa Rotonde de Montmusard, château circulaire du XIVe siècle. Sa chapelle de Fauconnières, du XVIIe siècle. Sa promenade des fontaines. Son jardin sémaphore. Sa gare désaffectée depuis la Libération. Rien de bien excitant, a priori... <br />La surprise vient plutôt du côté des visiteurs illustres : la fée (...) - <a href="http://www.holybuzz.com/-Musees-.html" rel="directory">Musées</a> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">Montélier, 3172 habitants</strong> en 2006. Ses remparts (encore partiellement debout). Son église saint-Prix de la fin du XIXe siècle. Son château de Monteynard, agrandissement d'une ancienne maison forte médiévale. Sa Rotonde de Montmusard, château circulaire du XIVe siècle. Sa chapelle de Fauconnières, du XVIIe siècle. Sa promenade des fontaines. Son jardin sémaphore. Sa gare désaffectée depuis la Libération. Rien de bien excitant, <i class="spip">a priori</i>...</p> <p class="spip"><strong class="spip">La surprise</strong> vient plutôt du côté des visiteurs illustres : la fée Mélusine, qui a donné son nom à une école, mais aussi le Président de la République malgache, en 2006, et le directeur du département informatique de la capitale du même pays, en 2011. Comment ces hautes autorités se sont elles égaillées dans une si petite commune, qui vit dans l'ombre de Valence.</p> <p class="spip"><strong class="spip">C'</strong>est qu'on y trouve un musée unique en Europe, le « Palais des Arts et Traditions de Madagascar » [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb1-1" name="nh1-1" id="nh1-1" class="spip_note" title='[1] Musée de Madagascar, Avenue de Provence, 26120 Montélier, Tél. : 04 75 59 (...)' >1</a>], consacré justement à cette île qui n'est ni africaine ni asiatique. Fondé par une native du pays en 1978, agrandi en 2003, il suscite ce commentaire de la part d'un de ses visiteurs sur le site de Tripadvisor : <i class="spip">Musée très complet, un couple vous accueil dans toute sa simplicité et vous propose un véritable voyage dans le pays d'origine de madame. On y découvre tout le pays du nord au sud, leur traditions et rituels, l'artisanat malgache et leur savoir faire. Dommage qu'ils ne fassent pas plus de pub, mais je vous le conseille. Très agréable et ludique</i>.</p> <p class="spip"><strong class="spip">A</strong>ussitôt arrivé, on est effectivement plongé dans un contexte particulier, qui dit la fierté d'une culture à travers tous les thèmes abordés au cours des salles traversées. Musée des arts et traditions populaires, il mêle les objets historiques à ceux plus contemporains réalisés sur commande du musée d'après photo, à des pièces uniques, ou à ce spectaculaire pousse-pousse dont le seul transport fut toute une aventure. Il n'est pas le seul dans ce cas : on y trouve aussi des spécimens de faune ou de flore (bénitier, corail) désormais interdits de sortie du territoire.</p> <p class="spip"><strong class="spip">C</strong>haque salle a sa spécialité. La première commence par situer le pays géographiquement et historiquement : longueur du pays (1580 km), hauteur du plus haut sommet (2886 m), différences climatiques de part et d'autre de l'arête montagneuse, contexte de l'indépendance (avec une collection philatélique unique au monde, qui commence par un nombre impressionnant d'enveloppes <i class="spip">premier jour</i> de cette date), succession des dirigeants (et des coups d'État), lieux privilégiés (comme l'île sainte-Marie où les baleines viennent mettre bas), cultures (tout ce que nous connaissons, sauf la cerise, et plus encore...), histoire de l'arrivée et de la cohabitation entre les populations indiennes, africaines et malaises...</p> <p class="spip"><strong class="spip">U</strong>ne seconde salle met en valeur l'artisanat du pays. On y remarque la présence de rares poteries blanches. Qu'il s'agisse des ressources minérales ou agricoles, la relation est systématiquement faite entre la culture et le produit fini qui en découle, avec ses qualités spécifiques. C'est, par exemple, le riz dont la paille ensuite teintée est imputrescible. Ou le raphia qui permet autant de fabriquer de l'alcool (à partir des graines) que des chemises (avec la fibre). En matière de coloration, la latérite bouillie donne le rouge ou le safran du curry le jaune. La chambre à air se recycle en sandale ou en tampon encreur. On dans une économie qui ne gâche rien, le meilleur exemple étant sans doute le zébu qui sert à tout, jusqu'à avoir un rôle religieux.</p> <p class="spip"><strong class="spip">C</strong>ertaines pratiques artisanales sont inattendues, comme la dentelle, qui fut enseignée par les religieuses au XIXe siècle. Ou l'élevage du ver à soie combiné avec celui d'une araignée qui, elle aussi, produit un fil de la même nature.</p> <p class="spip"><strong class="spip">À</strong> côté de ces spécificités, on découvre aussi tout un jeu d'influences : les instruments de musique qui ont une parenté avec les indonésiens, les chapeaux qui évoquent le monde arabe...</p> <p class="spip"><strong class="spip">M</strong>ais pourquoi vouloir raconter ce musée, alors que le plus remarquable ne se visite pas : c'est la qualité de l'accueil et la démarche de ses fondateurs, qui ont patiemment constitué un trésor tout en y associant les Malgaches du pays. Démarche qui va jusqu'à la prise en charge d'une école dans le sud désertique de l'île. C'est cela, paraît-il, qu'on appelle une entreprise éthique ou responsable. Un gargarisme qu'on se sert quand on n'ose pas parler de solidarité ou de fraternité, alors pourtant qu'il s'agit bien de cela, sans aucune contestation possible !</p> <p class="spip"><i class="spip"> <strong class="spip">Pierre FRANÇOIS</strong> </i></p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh1-1" name="nb1-1" class="spip_note" title="info notes 1-1">1</a>] Musée de Madagascar, Avenue de Provence, 26120 Montélier, Tél. : 04 75 59 97 61, info@museedemadagascar.com. Ouvert tous les jours de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 19h00 sauf dimanche matin. De janvier à fin février, ouvert les après-midi seulement, de 14h00 à 18h00 (les groupes sont reçus en semaine sur réservation). Fermeture annuelle : 25, 26, 27 décembre et 1, 2, 3, 4 janvier. Tarif : adultes 6.00 €, jeunes 5.00 €.</p></div> Exposition : la Vierge comme mannequin de mode... http://www.holybuzz.com/Exposition-la-Vierge-comme.html http://www.holybuzz.com/Exposition-la-Vierge-comme.html 2012-02-08T08:35:57Z text/html fr Pierre François Musées « Icône de mode » ne désigne pas, le temps d'un exposition au musée des tissus de Lyon, telle ou telle vedette à l'étoile qui pâlit sitôt que née. Il s'agit de rappeler au public l'existence d'une piété populaire combattue dès le XIXe siècle, notamment par Mgr Ramadié qui y voyait des « accoutrements ridicules... comme au Pérou et dans d'autres colonies espagnoles ». <br />Il s'agit, on l'a compris, de l'usage consistant à habiller les statues ou mannequin de celle dont la gloire est à son zénith depuis près de deux (...) - <a href="http://www.holybuzz.com/-Musees-.html" rel="directory">Musées</a> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">« Icône de mode »</strong> [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb2-1" name="nh2-1" id="nh2-1" class="spip_note" title='[1] « Icône de mode », musée des tissus de Lyon, 34, rue de la Charité, 69002 (...)' >1</a>] ne désigne pas, le temps d'un exposition au musée des tissus de Lyon, telle ou telle vedette à l'étoile qui pâlit sitôt que née. Il s'agit de rappeler au public l'existence d'une piété populaire combattue dès le XIXe siècle, notamment par Mgr Ramadié qui y voyait des « accoutrements ridicules... comme au Pérou et dans d'autres colonies espagnoles ».</p> <p class="spip"><strong class="spip">I</strong>l s'agit, on l'a compris, de l'usage consistant à habiller les statues ou mannequin de celle dont la gloire est à son zénith depuis près de deux millénaires, y compris chez les moins croyants : la Vierge Marie. Si le dernier concile a donné le coup de grâce à une coutume qui, dans le passé, faisait comprendre l'humanité de celle que d'aucuns avaient tendance à diviniser, il a d'autant moins provoqué la disparition de tous ces vêtements que certains sont encore récents.</p> <p class="spip"><strong class="spip">E</strong>n effet, dans la première salle de l'exposition qui compte une vingtaine de « robes de la Vierge », la majorité date du XXe siècle et sept d'entre elles, sont plus récentes encore. On pense en particulier à celle qui a valeur d'ex voto : un paroissien ayant réchappé de la catastrophe de l'usine « AZF » a donné une parure à la Vierge noire, laquelle a été l'œuvre de la maison Robelli.</p> <p class="spip"><strong class="spip">C</strong>haque robe a sa caractéristique : « robe de statue », « robe de fête », « robe de carême », « robe du mois de mai » et même … « robe pastel ». Si cette première salle bénéficie d'une mise en scène spectaculaire – dans la pénombre ne sont éclairée que ces robes, individuellement, comme autant de taches de lumière – les suivantes se présentent de façon plus classique. L'une d'entre elle est consacrée à Notre Dame de la Sacristie de Perpignan, une autre aux statuettes de dévotion privée, une troisième montre comment, parfois, la robe devenait l'essentiel, la statue restant réduite à l'état de simple mannequin...</p> <p class="spip"><strong class="spip">A</strong>u fil de la visite, on apprend comment il n'y avait en l'occurrence ni patron universel ni tissu particulièrement dédié à cet usage, ou encore comment on tournait la difficulté d'habiller une statue en réalisant des vêtements sans dos. Un point particulièrement intéressant concerne la décoration symbolique de ces vêtements, souvent ornés de fleurs mettant en valeur les qualités de la Vierge, une des plus fréquentes étant la rose sans épine, signe de sa naissance sans tache.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Pierre FRANCOIS</strong></p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh2-1" name="nb2-1" class="spip_note" title="info notes 2-1">1</a>] « Icône de mode », musée des tissus de Lyon, 34, rue de la Charité, 69002 Lyon, du mardi au dimanche (sauf jour férié) de 10 h à 17 h 30, tél. : 04 78 38 42 00, www.museedestissus.com, jusqu'au 25 mars.</p></div> Photo à l'Atelier Z : l'Emoi de la photo http://www.holybuzz.com/Photo-a-l-Atelier-Z-l-Emoi-de-la.html http://www.holybuzz.com/Photo-a-l-Atelier-Z-l-Emoi-de-la.html 2011-11-25T12:38:07Z text/html fr Pierre François Musées Jusqu'au 26 novembre l'Atelier Z, à Paris, propose une exposition de photos : « L'Emoi de la photo ». Si le lieu est modeste par sa surface, on y trouve des œuvres d'une qualité incontestable en même temps que de genres très divers ! <br />L'auteur le plus impressionnant est sans doute Vlada Milinkovic, un serbe de Belgrade qui expose pour la première fois en France et dont les travaux pourront être suivi tout au long de l'année à cette galerie. Face à ses œuvres, aussi graphiques que dépouillées, on ne sait (...) - <a href="http://www.holybuzz.com/-Musees-.html" rel="directory">Musées</a> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">Jusqu'au 26 novembre l'Atelier Z, à Paris, propose</strong> une exposition de photos : « L'Emoi de la photo ». Si le lieu est modeste par sa surface, on y trouve des œuvres d'une qualité incontestable en même temps que de genres très divers !</p> <p class="spip"><strong class="spip">L'auteur</strong> le plus impressionnant est sans doute Vlada Milinkovic, un serbe de Belgrade qui expose pour la première fois en France et dont les travaux pourront être suivi tout au long de l'année à cette galerie. Face à ses œuvres, aussi graphiques que dépouillées, on ne sait même plus si on est face à de la photo, de la litho ou de la peinture. Une seule laisse deviner une solarisation de traces de pas dans la neige, pour le reste, c'est tellement travaillé qu'on est dans une pure – et reposante – abstraction.</p> <p class="spip"><strong class="spip">À</strong> l'autre extrémité de la création, si l'on peut dire, on trouve Yves Appriou, un tout jeune photographe « prometteur », selon les termes mêmes du commissaire de l'exposition. Une composition parfaitement maîtrisé en même temps qu'une créativité sans équivoque, des courbes et des angles qui s'équilibrent réciproquement, un thème commun aux quatre œuvres présentées (plutôt le regard d'ailleurs que « fragments d'utopie », celui qui est annoncé).</p> <p class="spip"><strong class="spip">E</strong>ntre deux, des photographes formellement plus classiques mais pas moins envoûtant, tel Arsa qui utilise avec brio le procédé de l'humanisation décalée à travers la photo de mannequins de vitrines, David Elofer – photographe officiel de l'Opéra de Paris – qui capte l'instant magique au millième de seconde près, Rainer Mauerer qui fait dialoguer les couleurs dans la vibration douce du soleil du sud, Jake Abbott qui met en évidence le détail troublant, son ami Jean Fleche qui travaille aussi en format carré mais dans une ambiance de tendresse...</p> <p class="spip"><strong class="spip">Pierre FRANCOIS</strong></p></div> Tolérance interreligieuse http://www.holybuzz.com/Tolerance-interreligieuse.html http://www.holybuzz.com/Tolerance-interreligieuse.html 2010-01-07T16:02:42Z text/html fr Pierre François Musées L'Institut du Monde Arabe présente une sélection de 471 pièces – manuscrits, tentures et tapis, céramiques et verres, métaux et orfèvreries, bijoux et laques, boiseries et pierres dures –, issues de la fabuleuse collection d'art islamique de Nasser D. Khalili. Celui-ci est né en Iran, puis est parti aux États-Unis faire fortune. Il vit aujourd'hui à Londres. Il est juif. En achetant au fil des années tous ces objets, il a voulu contribuer à la paix et à la compréhension entre tous les croyants, juifs, (...) - <a href="http://www.holybuzz.com/-Musees-.html" rel="directory">Musées</a> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">L'Institut du Monde Arabe présente</strong> [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb4-1" name="nh4-1" id="nh4-1" class="spip_note" title='[1] jusq&#39;au 10 mars' >1</a>]une sélection de 471 pièces – manuscrits, tentures et tapis, céramiques et verres, métaux et orfèvreries, bijoux et laques, boiseries et pierres dures –, issues de la fabuleuse collection d'art islamique de Nasser D. Khalili. Celui-ci est né en Iran, puis est parti aux États-Unis faire fortune. Il vit aujourd'hui à Londres. Il est juif. En achetant au fil des années tous ces objets, il a voulu contribuer à la paix et à la compréhension entre tous les croyants, juifs, chrétiens et musulmans.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Recevoir</strong> après l'Australie et les Émirats arabes unis, une exposition sur l'Art islamique à partir de la collection de Khalili est une démarche subtile – et courageuse – de Dominqiue Baudis, président de l'I.M.A. Un message clair et sans ambiguïté sur le rôle de cette institution.</p> <p class="spip"><strong class="spip">À</strong> la fin du VIIIe siècle, plus de 100 ans après la mort du prophète Mahomet, l'Islam avait étendu son pouvoir sur un large territoire compris de l'Espagne à la Chine.</p> <p class="spip"><strong class="spip">U</strong>ne première étape réunit des témoignages sur la Foi et la vie religieuse : des somptueux Corans, des tissus brodés avec des versets du livre saint venant de la Mecque ou de Médine, des peintures sur papier destinés à celui qui va au pèlerinage à la Mecque, étape obligée pour le croyant une fois dans sa vie.</p> <p class="spip"><strong class="spip">M</strong>ais l'Islam touche tous les domaines de la vie et son art profane pratiqué à la cour de souverains ou de califes est particulièrement épanoui que ce soit en Iran avec ses tapis, en Inde, aux frontières de la Chine ou en Turquie : d'impressionnantes épées aux pierres précieuses, de magnifiques bijoux, une lampe en verre… Une diversité de créations qui reflètent la diversité des contrées.</p> <p class="spip"><strong class="spip">S</strong>ans oublier, ultime étape, les chasubles de prêtres chrétiens et boites arméniennes aux délicates représentations.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Dominique Del BOCA</strong></p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh4-1" name="nb4-1" class="spip_note" title="info notes 4-1">1</a>] jusq'au 10 mars</p></div> Exposition : Maurizio Toffoletti et ses transparences de marbre http://www.holybuzz.com/Exposition-Maurizio-Toffoletti-et.html http://www.holybuzz.com/Exposition-Maurizio-Toffoletti-et.html 2009-03-26T13:29:46Z text/html fr Pierre François Musées Maurizio Toffoletti du 19 mars jusqu'au 31 mars 2009. Exposition "extraction et gravitation". <br />Maurizio Toffoletti présente ses dernières œuvres. A cette occasion, Robert Marteau, écrivain, présente sept ouvrages avec huit illustrations du sculpteur. <br />Personne ne peut oublier les sculptures exposées place Vendôme ou à la Défense, des obélisques des temps modernes, des monuments en marbre ou en quartz. <br />Maurizio Toffoletti est né en 1961 à Lecce. Il a suivi des études aux Beaux-arts de sa ville. En (...) - <a href="http://www.holybuzz.com/-Musees-.html" rel="directory">Musées</a> <div class='rss_texte'><p class="spip">Maurizio Toffoletti du 19 mars jusqu'au 31 mars 2009. Exposition "extraction et gravitation".</p> <p class="spip"><strong class="spip">Maurizio Toffoletti présente</strong> ses dernières œuvres [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb5-1" name="nh5-1" id="nh5-1" class="spip_note" title='[1] 1, rue des Graviers, Neuilly' >1</a>]. A cette occasion, Robert Marteau, écrivain, présente sept ouvrages avec huit illustrations du sculpteur.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Personne</strong> ne peut oublier les sculptures exposées place Vendôme ou à la Défense, des obélisques des temps modernes, des monuments en marbre ou en quartz.</p> <p class="spip"><strong class="spip">M</strong>aurizio Toffoletti est né en 1961 à Lecce. Il a suivi des études aux Beaux-arts de sa ville. En 1980, il vient en France. Son désir de perfection, sa volonté d'accomplir des œuvres vouées au raffinement et enracinées dans l'histoire de l'art le rendent peu à peu incontournable. Un lien direct le relie à Michel Ange lorsqu'il travaille dans les carrières de Marbre de Carrare : il taille à la main les blocs, utilisant des ciseaux diamantés, des marteaux piqueurs, des scies électriques. Jeune, il s'est inspiré des œuvres classiques, puis peu à peu, il a convaincu ceux qui croyaient que le marbre ne pouvait qu'être employé dans une filière figurative et traditionnelle. Il a alors donné à cette matière noble des formes abstraites et élancées ; une recherche constante de lignes et d'élégance qui lui donne de la sonorité et de la lumière. Un réel message de paix et d'énergie se dégage de ses œuvres, aujourd'hui dans le monde entier. Un élan de liberté émane des stries, des fentes, des rayures de ce marbre incomparable. Un bonheur de pureté pour celui qui regarde, se laisse guider dans cette transparence si lumineuse.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Dominique Del Boca</strong></p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh5-1" name="nb5-1" class="spip_note" title="info notes 5-1">1</a>] 1, rue des Graviers, Neuilly</p></div> Expo : Prévert à la Mairie de Paris http://www.holybuzz.com/Expo-Prevert-a-la-Mairie-de-Paris.html http://www.holybuzz.com/Expo-Prevert-a-la-Mairie-de-Paris.html 2008-12-22T14:35:25Z text/html fr Pierre François Musées L'exposition de la Mairie de Paris sur Jacques Prévert est soignée, claire et agréable à contempler, n'étant les queues qui ont parfois lieu du fait de son succès. On y voit, classiquement, les photos de famille (occasion de découvrir que son père écrivait aussi et que son frère faisait partie du groupe des surréalistes), son certificat d'études, sa lettre de licenciement du Bon marché, des couvertures des livres qu'il écrivit (évidemment celle de la première édition de Paroles, en 1946, épuisée en (...) - <a href="http://www.holybuzz.com/-Musees-.html" rel="directory">Musées</a> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">L'exposition de la Mairie de Paris sur Jacques Prévert</strong> [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb6-1" name="nh6-1" id="nh6-1" class="spip_note" title='[1] Jacques Prévert, Paris la belle, Exposition gratuite jusqu&#39;au 28 février (...)' >1</a>] est soignée, claire et agréable à contempler, n'étant les queues qui ont parfois lieu du fait de son succès. On y voit, classiquement, les photos de famille (occasion de découvrir que son père écrivait aussi et que son frère faisait partie du groupe des surréalistes), son certificat d'études, sa lettre de licenciement du Bon marché, des couvertures des livres qu'il écrivit (évidemment celle de la première édition de Paroles, en 1946, épuisée en quelques semaines, sans cesse réédité depuis) .</p> <p class="spip"><strong class="spip">Mais surtout</strong> on découvre un Prévert aux mille facettes, du poète engagé dans le groupe Octobre (en référence à 1917) à l'auteur pour la jeunesse en passant par le dialoguiste cinématographique (nombreux extraits projetés des Enfants du paradis, Amants de Vérone, de Quai des brumes ou Remorques…), ou l'ami de Picasso pratiquant les collages (révélateurs du point auquel la religion l'obsédait)…</p> <p class="spip"><strong class="spip">On</strong> peut y lire plusieurs manuscrits de poèmes (La Fête, sur sa naissance, par ex.) et surtout réaliser ses liens avec les plus grands artistes de son époque, quelle que soit leur discipline : Brassaï, Y. Tanguy, R. Queneau, P.Picasso, A. Giacometti, R. Bussière, M.Mouloudji, M.Baquet, P. Grimault, Y. Allégret, J.-P.Le Chanois, M.Carné, A. Trauner, C. Verger, J. Kosma, E. Lotar, D. Maar, Man Ray, E. Boubat, P.Cornelius, R. Doisneau, Izis, W. Ronnis…</p> <p class="spip"><strong class="spip">Pierre FRANCOIS</strong></p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh6-1" name="nb6-1" class="spip_note" title="info notes 6-1">1</a>] Jacques Prévert, Paris la belle, Exposition gratuite jusqu'au 28 février 09, tous les jours sauf dimanches et jours fériés de 10 heures à 19 heures, Hôtel de Ville, Salle St-Jean, 15, rue Lobau, Paris-4e, M° : Hôtel de Ville</p></div> Expo : La relation interrogée http://www.holybuzz.com/Expo-La-relation-interrogee.html http://www.holybuzz.com/Expo-La-relation-interrogee.html 2008-05-09T07:55:16Z text/html fr Pierre François Musées Exposer Hervé Robbe n'était pas une démarche classique. Mais les collections de peinture du musée montrent que ce n'est pas la première fois que le musée et les Havrais ont du nez… <br />C'est en juin 2006 que le musée Malraux du Havre a réouvert. Sorte de gigantesque loft situé à l'entrée du port, c'est une véritable boîte claire comportant d'immenses baies vitrées et coupée dans la moitié de son espace par un étage qui prend des allures de mezzanine tant lui aussi reste ouvert sur le reste des espaces muséaux. (...) - <a href="http://www.holybuzz.com/-Musees-.html" rel="directory">Musées</a> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">Exposer</strong> Hervé Robbe n'était pas une démarche classique. Mais les collections de peinture du musée montrent que ce n'est pas la première fois que le musée et les Havrais ont du nez…</p> <p class="spip"><strong class="spip">C'</strong>est en juin 2006 que le musée Malraux du Havre a réouvert. Sorte de gigantesque loft situé à l'entrée du port, c'est une véritable boîte claire comportant d'immenses baies vitrées et coupée dans la moitié de son espace par un étage qui prend des allures de mezzanine tant lui aussi reste ouvert sur le reste des espaces muséaux. C'est dans ce lieu qui fut à la fois le premier musée reconstruit après-guerre et la première Maison de la Culture, inaugurée par André Malraux le 24 juin 1961, recelant la plus importante collection impressionniste après les lieux parisiens, que se tient actuellement une exposition-installation intitulée « Double Je – Nous comme entre deux » [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb7-1" name="nh7-1" id="nh7-1" class="spip_note" title='[1] « Double je, nous comme entre deux », exposition d&#39;Hervé Robbe. Musée (...)' >1</a>].</p> <p class="spip"><span class='spip_document_87 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <img src='http://www.holybuzz.com/IMG/cache-200x160/F-Wave03-photo4_c_Vincent_Bosc200-200x160.jpg' width='200' height='160' alt="" /> </span><strong class="spip">S</strong>i le titre peut paraître abscon, la réalité est d'une cohérence impressionnante. Hervé Robbe, danseur après avoir suivi une formation architecturale, est aussi plasticien. Et ce à quoi on assiste est non pas l'exposition d'œuvres dans un lieu mais l'exploitation et la transformation d'un lieu pour créer une atmosphère et une progression autour de l'idée de relation humaine. Car ce que l'auteur veut exprimer à travers le titre de « Double je » n'est rien de moins que la mise en relation d'altérités qui se cherchent en se modifiant. Ces modifications suivent la chronologie de la vie. La première œuvre est une plongée dans une grotte utérine qui fait perdre tout repère visuel, spatial et auditif. Peu après on se trouve face à la projections vidéo en face à face de deux adolescents encore androgyne qui se cherchent, eux-mêmes et réciproquement, à travers la danse. Plus tard viendra l'éventualité de la mort entraînée par celle de la relation impossible. En ce sens l'œuvre exposée est non pas une suite d'installations vidéos ou photo qui pourraient être vues indépendamment mais le tout, jusque et y compris dans l'ordre de la visite, les textes d'accompagnement (très poétiques) et la façon dont chaque pièce est agencée pour contribuer à l'élaboration d'une atmosphère. Ces installations ne sont pas à contempler pour s'en nourrir passivement, mais autant d'invites à se laisser prendre dans une ambiance et à la méditer. On le comprend très bien dès la première œuvre, dont le caractère déstabilisant pousse à l'interrogation en même temps qu'à se laisser porter. L'auteur joue de plusieurs médias graphiques (photo, vidéo, architecture) qu'il utilise non pas pour reproduire ce qui aurait été créé dans le cadre d'une autre discipline artistique (la danse) mais comme outils de recréation à partir du matériau qu'est la vision du corps en mouvement [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb7-2" name="nh7-2" id="nh7-2" class="spip_note" title='[2] Dans la même logique, le livret DVD de l&#39;exposition est à son tour une (...)' >2</a>]. C'est son travail architectural d'intérieur qui lui sert à orienter la façon dont l'installation peut être perçue, de façon intimiste comme cette petite pièce sombre ou en invitant les spectateurs à faire partie de l'exposition dans cette œuvre qui les invite à s'asseoir ou se tenir debout via la longueur du fil du casque audio. Ce n'est pas par hasard non plus que le public est invité à s'asseoir entre les deux écrans qui se font face dans le cas de l'installation des androgynes qui se cherchent. De la part d'un danseur on pouvait évidemment s'attendre à une réflexion sur le corps, mais celle-là est menée de main de maître.</p> <p class="spip"><span class='spip_document_88 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <img src='http://www.holybuzz.com/IMG/cache-200x160/008Monet200-200x160.jpg' width='200' height='160' alt="" /> </span><strong class="spip">P</strong>our ceux qui ne parviendraient pas à entrer en dialogue avec ces œuvres contemporaines, il est utile de se rappeler que le musée Malraux abrite une collection impressionnante de dessins de Boudin, parfaitement mis en valeur à l'étage [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb7-3" name="nh7-3" id="nh7-3" class="spip_note" title='[3] En fait son fonds d&#39;atelier donné par son frère à la ville, soit 220 (...)' >3</a>]. Sans compter les legs des collections Marande [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb7-4" name="nh7-4" id="nh7-4" class="spip_note" title='[4] 63 peintures, 25 dessins et une sculpture portant les signatures de (...)' >4</a>], Dufy [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb7-5" name="nh7-5" id="nh7-5" class="spip_note" title='[5] 70 œuvres de peinture, céramique, dessin, tapisserie.' >5</a>] et Senn-Fould [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb7-6" name="nh7-6" id="nh7-6" class="spip_note" title='[6] représentant un total de 71 peintures, 130 œuvres graphiques et 5 (...)' >6</a>], complétés par des acquisitions de la ville [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb7-7" name="nh7-7" id="nh7-7" class="spip_note" title='[7] notamment « Les Falaises de Varengeville », « Le Parlement de Londres », « (...)' >7</a>] qui en font le musée impressionniste le plus riche de France, Paris excepté.</p> <p class="spip"><b>Pierre FRANCOIS</b></p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh7-1" name="nb7-1" class="spip_note" title="info notes 7-1">1</a>] « Double je, nous comme entre deux », exposition d'Hervé Robbe. Musée Malraux, 2, boulevard Clemenceau, 76600 Le Havre. Ouvert du lundi au vendredi de 11 heures à 18 heures, samedi et dimanche de 11 heures à 19 heures, jusqu'au 18 mai. Le 17 mai, nuit des musées, en complément autour de l'exposition aura lieu une soirée , de 19 heures à minuit, sur le thème du chiffre deux. Entrée : 5 €, T.R. : 3 €. Bibliothèque, espace de restauration, librairie. Festival de danse « Météores 2008 » du 16 au 23 mai, avec le Centre chorégraphique national (dont H. Robbe est directeur) et la scène nationale du Volcan</p> <p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh7-2" name="nb7-2" class="spip_note" title="info notes 7-2">2</a>] Dans la même logique, le livret DVD de l'exposition est à son tour une création faite en utilisant l'exposition comme matériau de base</p> <p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh7-3" name="nb7-3" class="spip_note" title="info notes 7-3">3</a>] En fait son fonds d'atelier donné par son frère à la ville, soit 220 esquisses peintes sur toile, carton, panneau de bois.</p> <p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh7-4" name="nb7-4" class="spip_note" title="info notes 7-4">4</a>] 63 peintures, 25 dessins et une sculpture portant les signatures de Jongkind, Pissarro, Monet, Marquet, Camoin, Van Dongen, Delacroix, Decamps, Daubigny, Harpignies, Corot, Fantin-Latour, Vuillard, Roussel, Maufra,…</p> <p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh7-5" name="nb7-5" class="spip_note" title="info notes 7-5">5</a>] 70 œuvres de peinture, céramique, dessin, tapisserie.</p> <p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh7-6" name="nb7-6" class="spip_note" title="info notes 7-6">6</a>] représentant un total de 71 peintures, 130 œuvres graphiques et 5 sculptures dont 5 Renoir, 40 dessins de Degas, 2 peintures et 33 œuvres graphiques de Cross et des Courbet, Delacroix, Corot, Sisley, Monet, Pissarro, Guillaumin, Sérusier, Valloton, Bonnard, Vuillard, Derain, Marquet, Matisse.</p> <p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh7-7" name="nb7-7" class="spip_note" title="info notes 7-7">7</a>] notamment « Les Falaises de Varengeville », « Le Parlement de Londres », « Fécamp bord de mer » et « Les Nymphéas » de Monet, deux vues du port du Havre de Pissarro, « La Vague » de Courbet…</p></div> Art contemporain dans un lieu chargé d'Histoire http://www.holybuzz.com/Art-contemporain-dans-un-lieu.html http://www.holybuzz.com/Art-contemporain-dans-un-lieu.html 2008-04-10T08:36:55Z text/html fr Pierre François Musées L'abbaye de Maubuisson est fondée par Blanche de Castille en 1241, après celle de Royaumont en 1228, puis rattaché à l'ordre cistercien en 1244. Le projet naît dès 1236 lorsqu'elle ajoute à son domaine Pontoise et Saint-Ouen-l'Aumône, choisissant un lieu arrosé par un cours d'eau : la Liesse. Au départ pensionnat pour jeune filles nobles, résidence et nécropole royale, elle sert à l'occasion de lieu de réunion politique (Philippe le Bel y prépare l'arrestation des Templiers). Bien dotée et gérée, elle (...) - <a href="http://www.holybuzz.com/-Musees-.html" rel="directory">Musées</a> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">L'abbaye de Maubuisson est fondée</strong> par Blanche de Castille en 1241, après celle de Royaumont en 1228, puis rattaché à l'ordre cistercien en 1244. Le projet naît dès 1236 lorsqu'elle ajoute à son domaine Pontoise et Saint-Ouen-l'Aumône, choisissant un lieu arrosé par un cours d'eau : la Liesse. Au départ pensionnat pour jeune filles nobles, résidence et nécropole royale, elle sert à l'occasion de lieu de réunion politique (Philippe le Bel y prépare l'arrestation des Templiers). Bien dotée et gérée, elle traverse la guerre de Cent Ans. Agrandie au XVIe siècle, elle compte alors cent vingt moniales. Mais elle est pillée lors des guerres de religion. En 1597 Angélique d'Estrée, sœur de Gabrielle d'Estrée, en devient mère-abbesse. C'est Angélique Arnauld, en 1618, qui est chargée de quitter Port Royal et d'aller y réformer les mœurs, à la demande du vicaire général de l'ordre. Il faut l'intervention du Parlement de Paris et que le prévôt de l'Île s'empare des récalcitrants pour qu'elle l'emporte sur Angélique d'Estrée et ses amants. Saint François de Sales vient parfois y rendre visite à Angélique Arnauld. Sa remplaçante, Madame de Soisson n'est pas réputée suivre avec autant de soin la règle monastique. Mais elle meurt en 1627 et, sur proposition de la Mère Angélique Arnauld, c'est la sœur Marie des Anges qui lui succède et y affronte alors une tentative de conversion au molinisme [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb8-1" name="nh8-1" id="nh8-1" class="spip_note" title='[1] (À l&#39;origine d&#39;un des plus grands débats théologique de tous les temps, la (...)' >1</a>]. C'est au cours du XVIIIe siècle que l'abbaye meurt, faute de recrutement. Elle est fermée par Louis XVI en 1786. Hôpital militaire en 1793, puis carrière de pierres, filature et enfin ferme, elle est classée monument historique en 1947 et rachetée par le Conseil général du Val d'Oise en 1977. Après dix ans de fouilles et de restauration, elle rouvre ses portes en 1987. C'est en 2001 et 2002 que le Conseil Général valide un projet de programmation exclusivement dédiée aux arts visuels et plastiques contemporains.</p> <p class="spip"><strong class="spip">L'esprit de la création contemporaine</strong> à Maubuisson est non pas de demander à l'artiste de s'inspirer du lieu pour créer mais d'utiliser le lieu pour y accueillir un acte de création issu de son propre univers, qui s'y expose ensuite.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Jusqu'en</strong> septembre, on peut y voir les œuvres de François Daireaux [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb8-2" name="nh8-2" id="nh8-2" class="spip_note" title='[2] « Goodbye », exposition de François Daireaux à l&#39;abbaye de Maubuisson, (...)' >2</a>], artiste sans autre curriculum vitæ que l'énoncé de ses expositions passées. Difficile de se faire une idée de son moyen d'expression de prédilection ou le détail de sa démarche dans la mesure où, comme certains chanteurs qui se retranchent derrière leurs musiques quand on leur demande ce qui les anime, il explique avec constance qu'il n'y a pas grand-chose à dire sur ses œuvres et qu'il en dit déjà trop en disant cela.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Il</strong> livre quand même que sa démarche est d'humilité, de se questionner et de questionner autrui sur la place de l'artiste. Dans cette logique il a déjà fait fouler une œuvre par le public à l'Artothèque de Caen et il récidive ici en offrant en lieu et place du paillasson d'entrée une de ses sculptures en silicone aléatoirement sculpté à l'air comprimé et dont la couleur va changer, histoire de souligner le caractère éphémère de la vie.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Il</strong> est clair que quand on a dans la tête la définition de l'œuvre d'art comme étant « 1 % d'inspiration et 99 % de transpiration » longuement préméditée, on est quelque peu étonné de le voir exposer aux yeux du spectateur 28 œuvres d'autrui en face desquelles il offre comme participation personnelle, censée entrer en dialogue avec ces dernières, une vidéo du modèle commun à tous ces bustes, qui pourrait aisément être remplacée par une photo d'identité agrandie tant elle est statique. Autant dire que pour apprécier cette exposition, il faut impérativement être prêt à sortir des cadres traditionnels de la compréhension de l'art.</p> <p class="spip"><strong class="spip">À</strong> ce prix, on peut apprécier la saveur d'une démarche qui lorsqu'elle ne s'interroge pas sur elle-même, s'offre comme coup de projecteur pointé vers des merveilles qui n'ont pas besoin d'être retravaillées ou transformées pour être belles. Car il est un fait certain que François Daigneaux a un œil sûr. On s'en aperçoit dans les 79 clips vidéos de 20 minutes qui tournent ensemble dans la (fraîche) grange aux Dîmes. Il avait déjà entamé cette démarche à Yvetot en 2004 – 2006 et expliquait alors : « J'entreprends des voyages dans différentes cultures pour y rencontrer l'activité humaine la plus traditionnellement méprisée qui contient l'humanité de l'homme. Je cadre serré les gestes répétitifs de travailleurs manuels. Je gagne "la" vie en accumulant les gestes et en traçant une suite en ligne de fuite. C'est un voyage aléatoire commencé dans mon atelier, à partir de ma propre activité, sans fin.". Aujourd'hui, il enregistre à la fois son et image sans prévenir, sans demander de poser, sans repentir ni montage. Le résultat est la mise en valeur des mains travailleuses (il enregistre des artisans ou cultivateurs, mais se refuse à enregistrer la répétition des gestes en usine). Faisant cela, il fait devenir le spectateur aussi observateur que lui, et s'en émerveiller. Sa démarche est la même lorsqu'il expose des photos, qui sont l'enregistrement de beautés naturelles ou de fait. On regrette simplement que cette option aboutisse à masquer sa propre personnalité artistique au nom de la mise en valeur de ce qu'il voit lors de ses périples.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Pierre FRANCOIS</strong></p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh8-1" name="nb8-1" class="spip_note" title="info notes 8-1">1</a>] (À l'origine d'un des plus grands débats théologique de tous les temps, la doctrine du jésuite espagnol Molina (1535 – 1600) avance, pour concilier la liberté de l'homme avec la grâce de Dieu, que « l'homme se détermine librement à ses actes, bons ou mauvais, la grâce de Dieu inclinant le libre arbitre sans le contraindre ; et Dieu concourt à la réalisation des actes dont il sait, dans sa science moyenne, qu'ils seront librement choisis par la volonté de l'homme. L'action de Dieu atteint tout ce qu'il y a de bon dans l'acte de l'homme, mais non ce qu'il peut y avoir de mauvais, et qui n'est qu'une privation d'être » (Dictionnaire de la foi chrétienne, Les mots, p. 483)</p> <p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh8-2" name="nb8-2" class="spip_note" title="info notes 8-2">2</a>] « Goodbye », exposition de François Daireaux à l'abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen-l'Aumône, jusqu'au 1er septembre. Tél. : 01 34 64 36 10. Accès : par le train, gare du Nord (ou RER C) direction pontoise, arrêt « gare de Saint-Ouen-l'Aumône et 10 minutes à pied rue Guy-Sourcis ; depuis Cergy en bus 56, 57, 58 ou 34 sud, arrêt mairie de Saint-Ouen-l'Aumône et 10 mn à pied ; en voiture depuis Paris autoroute A15 sortie n° 7 « ‘Saint-Ouen-l'Aumône » ; en voiture depuis Rouen ou Cergy autoroute A 15 sortie n° 8 « Eragny-le-Village ». Ouvert t.l.j. sauf mardi de 13 heures à 18 heures et le samedi-dimanche de 14 heures à 18 heures ; Entrée gtratuite pour les moins de 25 ans et titulaires du « Passe Culture », adultes : 3,80 €, plus de 60 ans : 3 : €. Tél. : 01 34 64 36 10. abbaye.maubuisson@valdoise.fr</p></div> Musées : et le handicap ? http://www.holybuzz.com/Musees-et-le-handicap.html http://www.holybuzz.com/Musees-et-le-handicap.html 2007-12-12T11:53:24Z text/html fr Pierre François Musées Le département de Seine et Marne dispose de cinq musées et l'homme a cinq sens. Dans une époque où on fait de plus en plus attention pour rendre les lieux publics accessibles aux handicapés, le département a donc choisi de privilégier un handicap par musée. Dans le même temps chaque musée a reçu pour tâche de devenir spécialiste pour les autres de l'accueil d'un type de déficience. <br />Trois expositions en cours montrent comment, dans ce contexte, des musées spécialisés pour l'accueil d'un handicap ont pu (...) - <a href="http://www.holybuzz.com/-Musees-.html" rel="directory">Musées</a> <div class='rss_texte'><p class="spip"><strong class="spip">Le département de Seine et Marne</strong> dispose de cinq musées et l'homme a cinq sens. Dans une époque où on fait de plus en plus attention pour rendre les lieux publics accessibles aux handicapés, le département a donc choisi de privilégier un handicap par musée. Dans le même temps chaque musée a reçu pour tâche de devenir spécialiste pour les autres de l'accueil d'un type de déficience.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Trois expositions</strong> en cours montrent comment, dans ce contexte, des musées spécialisés pour l'accueil d'un handicap ont pu mettre en place des expositions plutôt adaptées à un autre.</p> <p class="spip"><strong class="spip">La</strong> maison de Mallarmé est une demeure à étage classée, relativement exiguë et comportant sur son arrière un beau jardin planté de pommiers de toutes essences. Il n'était donc pas envisageable de la rendre accessible aux fauteuils roulants. L'accentuation a alors porté sur l'ouïe : une des guides a appris la langue des signes et le musée est muni d'une boucle magnétique. Mais l'exposition qui s'y tient [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb9-1" name="nh9-1" id="nh9-1" class="spip_note" title='[1] « Micmacrocosmes, collection d&#39;objets insolites et merveilleux », (...)' >1</a>] a eu pour souci de n'exclure aucun âge, aucun public. Dans une pénombre savamment dosée, des objets loufoques, dont certains ont parfois existé, sont légendés par des vignettes dont le sérieux n'est absolument pas garanti. De la « conque à réciter des poèmes » à la « visionneuse à cauchemar » en passant par la « caverne des dieux rémanents » de Jung ou le « paleophone » (ancêtre du gramophone), c'est le handicap le plus partagé qui est interrogé : celui de la capacité au bon sens. Bénéfice direct de l'atmosphère de doute induite, cette exposition a pour vertu de faciliter le dialogue entre les visiteurs.</p> <p class="spip"><strong class="spip">L</strong>e musée de la préhistoire de Nemours, qui a été construit avec des équipements d'accessibilité pour le handicap moteur, a voulu permettre à chacun de se rendre compte de ce que c'est que de vivre sans voir. L'exposition actuelle [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb9-2" name="nh9-2" id="nh9-2" class="spip_note" title='[2] « Ferme les yeux pour voir la préhistoire », jusqu&#39;au 31 décembre au musée (...)' >2</a>] sur les objets de la vie quotidienne de nos ancêtres d'il y a dix mille ans se déroule avec un bandeau sur les yeux et un audiophone aux oreilles, qui explique ce qu'on est en train de toucher. Certaines sensations sont étranges, on perd la notion d'échelle, mais il y a là une façon d'appréhender les objets tout à fait enrichissante.</p> <p class="spip"><strong class="spip">E</strong>nfin, le musée départemental de Saint-Cyr-sur-Morin, qui est pilote pour le handicap mental, a mis en place une exposition olfactive sur la fabrication du fromage de Brie [<a href="http://www.holybuzz.com/#nb9-3" name="nh9-3" id="nh9-3" class="spip_note" title='[3] « Fromage de Brie », jusqu&#39;au 31 août 2008 au musée départemental des pays (...)' >3</a>]. En effet, des diffuseurs d'odeur sont placés à plusieurs endroits de l'exposition, qui délivrent les odeurs du lait aux différents stades de sa transformation. De ce fait (et aussi à cause de l'aménagement de la salle d'exposition), on a plus l'impression de se promener dans un atelier de fabrication que dans un musée. Là aussi, on peut toucher un certain nombre d'ustensiles. Les textes des cartels sont courts et en gros caractères. Et les vidéos sont sous-titrées pour être accessibles aux malentendants, ce qui rend service à tout le monde dès qu'il y a un peu de foule. Car penser au handicap, c'est aussi rendre la vie plus confortable pour tous. À cet égard la maquette tactile du jardin du musée Bourdelle ne rend pas non plus service qu'aux mal-voyants.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Pierre FRANCOIS</strong></p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh9-1" name="nb9-1" class="spip_note" title="info notes 9-1">1</a>] « Micmacrocosmes, collection d'objets insolites et merveilleux », jusqu'au 23 décembre au musée départemental Stéphane Mallarmé à Vulaine-sur-Seine.</p> <p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh9-2" name="nb9-2" class="spip_note" title="info notes 9-2">2</a>] « Ferme les yeux pour voir la préhistoire », jusqu'au 31 décembre au musée départemental de Préhistoire d'Ile-de-France à Nemours</p> <p class="spip_note">[<a href="http://www.holybuzz.com/#nh9-3" name="nb9-3" class="spip_note" title="info notes 9-3">3</a>] « Fromage de Brie », jusqu'au 31 août 2008 au musée départemental des pays de Seine-et-Marne à Saint-Cyr-sur-Morin.</p></div>